C’est avec une grande tristesse que nous informons nos anciens élèves du décès soudain de Clémence Chambaretaud, diplômée 2019. A seulement 29 ans, Clémence est décédée le 20 mai après avoir fait une chute sur la tête lors du festival « Le Grand Saut » à Annecy, dans le cadre de son activité de trapéziste qu’elle pratiquait de manière professionnelle. L’accident s’est produit le samedi 17 mai 2025, alors qu’elle participait à une répétition. Grièvement blessée, elle n’a pas survécu à ses blessures et laisse ses parents, ses frères, ses sœurs et beaux-frères et son compagnon dans la peine.
Grâce à la maman de Clémence, nous pouvons retracer ici son parcours depuis l’ENSCMu, où elle est entrée en 2016 après une classe préparatoire. Elle en gardait un bon souvenir, en particulier de la période d’intégration, de son investissement associatif et de son apprentissage de l’espagnol qui lui a permis de partir en échange académique en Argentine en 3e année.
Sa famille la décrit comme une personne exigeante, tant vis-à-vis d’elle-même que des autres. Ainsi de retour d’Argentine, et après avoir brillamment obtenu son diplôme d’ingénieur chimiste, elle a souhaité renforcer encore sa formation en faisant un Master Gestion de l’environnement, spécialité génie de l’environnement à Metz. Elle y a eu une expérience d’alternance en entreprise décevante, qui l’a conduite à revoir son projet professionnel.
En parallèle, elle pratiquait le sport à bon niveau. Gymnastique depuis l’enfance, escalade, déplacements à vélo qui répondaient à son besoin sportif et à sa quête écologique, équitation, hockey sur glace, ski… et le trapèze volant depuis l’âge de 16 ans. En France, elle passait de plus en plus de temps à s’améliorer dans cette discipline et son niveau avait fini par devenir professionnel et par la faire remarquer. Plusieurs camarades d’entraînement lui ont proposé de participer à des castings, ce qui l’a amenée à signer son premier contrat professionnel avec DROP pour un spectacle sur le thème du rugby l’année de la coupe du monde, pour lequel elle a créé ses propres figures. Malgré les conditions difficiles et incertaines des intermittents du spectacle, elle s’épanouissait vraiment dans ce milieu où elle était estimée, son agenda était rempli jusqu’en 2028.
Sa famille, infiniment triste mais aussi très fière de Clémence, a commencé un livre de « racontes » où chacun peut partager une anecdote vécue avec elle. Celles et ceux qui souhaitent écrire un témoignage peuvent l’adresser à l’adresse : pour.clemence.ch@gmail.com.
Nous exprimons aux proches de Clémence tout notre soutien et les rejoignons dans leur peine.